À Montreuil, elles créent une ferme florale urbaine sur une friche polluée
Planter des légumes en ville, pourquoi pas… mais des fleurs ? En Seine-Saint-Denis, le Mur à Fleurs, une friche de 7000 m2, a repris vie pendant le confinement grâce au travail d’une petite équipe décidée à prouver le pouvoir réparateur des fleurs et les bienfaits de leur production locale, à l'heure où neuf fleurs sur dix vendues en France viennent du bout du monde.
AGRICULTURE URBAINE
Elle lance une partie des semis chez elle, surveille ceux confiés à une horticultrice d’Ile-de-France - « une des rares de la région, les autres achètent leurs plants en Hollande », et reçoit d’elle des photos encourageantes de la couveuse. Pour l’aider à affronter, à la binette, le sol ingrat, d’autant plus sec « qu’on s’est tapé un été au printemps, sans eau », un petit groupe d’amis traverse chaque jour la ville déserte.
L’objectif : être prêts au moment où arrivaient « tous les bébés ». Comprendre : les milliers de plants. Finalement, une fois en place à Montreuil, des volontaires venant toujours désherber assidûment, les fleurs poussent d’abord timidement, puis de plus en plus vaillamment, et déclarent ouverte la saison 1 de la ferme.
Elle lance une partie des semis chez elle, surveille ceux confiés à une horticultrice d’Ile-de-France - « une des rares de la région, les autres achètent leurs plants en Hollande », et reçoit d’elle des photos encourageantes de la couveuse. Pour l’aider à affronter, à la binette, le sol ingrat, d’autant plus sec « qu’on s’est tapé un été au printemps, sans eau », un petit groupe d’amis traverse chaque jour la ville déserte.
L’objectif : être prêts au moment où arrivaient « tous les bébés ». Comprendre : les milliers de plants. Finalement, une fois en place à Montreuil, des volontaires venant toujours désherber assidûment, les fleurs poussent d’abord timidement, puis de plus en plus vaillamment, et déclarent ouverte la saison 1 de la ferme.
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